Cette action rentre dans le processus de son désengagement des entreprises, selon le Copirep, structure technique chargée de la reforme des entreprises publiques. L’Etat se désengagera en particulier dans la Cimenterie de Lukala et dans la Société de développement forestier.
A côté de Cilu et de la Sodefor, il est prévu, selon les sources du Copirep, que l’Etat cède ses parts dans le pétrolier Cobil, dans Congo Chine Telecom, et Tourhotels, une société de tourisme et d’hôtellerie.
Les plantations et huileries du Congo ainsi que les chemins de fer des Uele sont aussi concernés.
L’Etat cédera-t-il la totalité de ces actions ? Peut-être la moitié d’abord dans certaines sociétés, comme il l’a fait avec la cimenterie nationale, affirme une source du ministère du portefeuille.
Pour la plupart de ces entreprises, l’expression canard boiteux leur colle à la peau depuis plusieurs années.
La cession d’actions ne déchargerait pas seulement l’Etat mais lui fournirait quelques millions de dollars. Une structure est déjà créée pour s’occuper de ces fonds.
Beaucoup de syndicalistes contactés estiment qu’un montant important de ces fonds devrait servir à payer les droits des travailleurs : arriérés et décomptes finals des employés dont la plupart attendent la retraite.
Outre les cessions, le gouvernement entend faire une concession. C’est celle de céder, pour quelques années, la Société Sidérurgique située à Maluku à un partenaire privé pour sa relance.
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