Les pourparlers directs entre la rébellion congolaise de Laurent Nkunda et le gouvernement de Kinshasa sur le conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont repris, mercredi 7 janvier, à Nairobi (Kenya), sous la médiation de Benjamin Mkapa, l'ex-président tanzanien, qui a exhorté les parties à s'accorder sur une trêve "cruciale".
Les deux premières sessions de pourparlers avaient été suspendues le 20 décembre sans qu'aucune déclaration commune de cessation des hostilités soit adoptée. Benjamin Mkapa a annoncé que cette troisième session devait examiner la possibilité de la tenue d'un sommet régional de chefs d'Etat sur le conflit dans l'est de la RDC "d'ici à la mi-janvier". M. Mkapa n'a pas précisé le lieu où ce sommet pourrait se tenir. Il a déclaré que l'envoyé spécial de l'ONU pour la République démocratique du Congo, l'ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, n'était pas présent à cette session car il mène actuellement des consultations sur ces négociations.
LE MOUVEMENT REBELLE EN PLEINE CRISE INTERNE
Les hostilités à grande échelle ont repris fin août, dans l'est de la RDC, entre l'armée et la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda, dont les hommes campent aux portes de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Le CNDP se trouve actuellement en pleine crise interne. La rébellion congolaise a mis en cause, mardi, son chef d'état-major Bosco Ntaganda, accusé de "haute trahison" pour avoir tenté de destituer et remplacer le chef rebelle tutsi Laurent Nkunda.
Le Monde.
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