NEW YORK (Nations unies) (AFP) — Le Rwanda apporte une aide multiforme, notamment dans le recrutement d'enfants soldats, au groupe rebelle du tutsi Laurent Nkunda dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, affirme un rapport d'experts de l'ONU publié vendredi.
Le groupe d'experts mandaté par le Conseil de sécurité a "trouvé des preuves que les autorités rwandaises se sont rendues complices du recrutement de soldats, y compris des enfants, et ont facilité la fourniture d'équipement militaire" au Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de l'ex-général Nkunda, affirme le rapport.
Les autorités rwandaises ont également "envoyé des officiers et des unités des Forces de défense rwandaises en territoire congolais pour soutenir le CNDP", poursuit-il.
Le Groupe a également établi que "le CNDP utilise le territoire rwandais comme base arrière pour lever des fonds et tenir des comptes bancaires".
De leur côté, des unités de l'armée régulière de la RDC (FARDC) "collaborent étroitement" avec des groupes armés dans l'est du pays, notamment les FDLR, rebelles hutu du Rwanda qui comptent parmi eux des interhahamwe (anciens responsables du génocide de 1994), et les Pareco (Patriotes de la résistance congolaise), affirme le rapport.
Cette coopération recouvre notamment "la fourniture de munitions et la conduite d'opérations conjointes contre le CNDP".
Le groupe d'experts affirme n'avoir pas trouvé de preuves que les multiples groupes armés illégaux opérant dans l'est de la RDC se fournissent en armes sur le marché international et en conclut que "les FARDC demeurent la principale source" de ces armements.
Le rapport confirme également que ces groupes armés, notamment le CNDP et les FDLR, détournent à leur profit des sommes colossales en exploitant illégalement les richesses minières de la région.
Ainsi le CNDP contrôle la mine de coltan de Bibatama sur le territoire de Masisi et vend le minerai à la Munsad, une société basée à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, et contrôlée par un proche de Nkunda. Le coltan est un minerai utilisé dans les composants électroniques.
La province du Nord-Kivu fait face depuis fin août à une reprise des affrontements entre d'un côté le CNDP et de l'autre l'armée et divers groupes armés.
La rébellion du général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda a infligé d'humiliantes défaites à l'armée régulière et campe depuis fin octobre aux portes de Goma.
Ces combats ont jeté sur les routes plus de 250.000 personnes, survivant dans des conditions catastrophiques.
Le CNDP a décrété unilatéralement un cessez-le-feu fin octobre, qui a permis le maintien d'un calme très précaire. Une médiation est actuellement conduite, au nom de l'ONU, par l'ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo.
Le groupe d'experts mandaté par le Conseil de sécurité a "trouvé des preuves que les autorités rwandaises se sont rendues complices du recrutement de soldats, y compris des enfants, et ont facilité la fourniture d'équipement militaire" au Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de l'ex-général Nkunda, affirme le rapport.
Les autorités rwandaises ont également "envoyé des officiers et des unités des Forces de défense rwandaises en territoire congolais pour soutenir le CNDP", poursuit-il.
Le Groupe a également établi que "le CNDP utilise le territoire rwandais comme base arrière pour lever des fonds et tenir des comptes bancaires".
De leur côté, des unités de l'armée régulière de la RDC (FARDC) "collaborent étroitement" avec des groupes armés dans l'est du pays, notamment les FDLR, rebelles hutu du Rwanda qui comptent parmi eux des interhahamwe (anciens responsables du génocide de 1994), et les Pareco (Patriotes de la résistance congolaise), affirme le rapport.
Cette coopération recouvre notamment "la fourniture de munitions et la conduite d'opérations conjointes contre le CNDP".
Le groupe d'experts affirme n'avoir pas trouvé de preuves que les multiples groupes armés illégaux opérant dans l'est de la RDC se fournissent en armes sur le marché international et en conclut que "les FARDC demeurent la principale source" de ces armements.
Le rapport confirme également que ces groupes armés, notamment le CNDP et les FDLR, détournent à leur profit des sommes colossales en exploitant illégalement les richesses minières de la région.
Ainsi le CNDP contrôle la mine de coltan de Bibatama sur le territoire de Masisi et vend le minerai à la Munsad, une société basée à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, et contrôlée par un proche de Nkunda. Le coltan est un minerai utilisé dans les composants électroniques.
La province du Nord-Kivu fait face depuis fin août à une reprise des affrontements entre d'un côté le CNDP et de l'autre l'armée et divers groupes armés.
La rébellion du général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda a infligé d'humiliantes défaites à l'armée régulière et campe depuis fin octobre aux portes de Goma.
Ces combats ont jeté sur les routes plus de 250.000 personnes, survivant dans des conditions catastrophiques.
Le CNDP a décrété unilatéralement un cessez-le-feu fin octobre, qui a permis le maintien d'un calme très précaire. Une médiation est actuellement conduite, au nom de l'ONU, par l'ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo.
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