mardi 8 décembre 2009

l’Onu déplore l’impunité dont jouissent militaires et miliciens auteurs de graves violations

Dans un rapport adopté lundi à Genève sur la situation des droits de l’homme en RDC, l’Onu constate le refus des autorités congolaises de collaborer pour l’arrestation de Bosco Ntaganda et son tranfert à la Cour pénale internationale, rapporte radiookapi.net

Bosco Ntaganda, chef d'Etat major du CNDP

En fait, l’Onu relève dans ce rapport l’impunité dont jouissent, d’après cette organisation mondiale, les militaires et autres miliciens auteurs de graves violations des droits de l’homme. Parmi eux, Bosco Ntaganda que la CPI réclame pour crimes de guerre. Dans le même registre, l’Onu rappelle qu’une délégation américaine a dénoncé dernièrement devant le Conseil des droits de l’homme la suspension des poursuites contre des soldats FARDC identifiés comme coupables de violations graves des droits de l’homme et de crimes. Allusion faite notamment à la 213e brigade FARDC ainsi qu’aux cinq membres de l’armée congolaise accusés de ces graves violations des droits de l’homme par la Monuc et le Conseil de sécurité. Autre grief relevé dans le même rapport, les autorités de la RDC ont rejeté les appels à ouvrir aux experts de l’Onu les lieux de détention gérés par les services secrets et de la Garde républicaine. A Charge des mêmes autorités congolaises, le rapport note aussi le refus de Kinshasa à s’engager à mettre en œuvre les accords de paix conclus pour pacifier et stabiliser la situation dans l’Est du pays.

Enfin, selon l’Onu, le gouvernement congolais n’a pas apporté son soutien aux recommandations demandant la libération des prisonniers politiques encore détenus, ou de prendre des mesures pour mettre fin aux « intimidantions, menaces et arrestations contre les militants des droits de l’homme et les journalistes. »

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