jeudi 19 février 2009

Révélation troublante du CNDP

Le Phare

Les habitués de la toile sont intrigués, depuis le 12 février 2009, par l’affichage, sur le site Web du CNDP (Conseil National pour la Défense du Peuple), d’un communiqué annonçant la cessation des poursuites judiciaires contre le président national de cet ex-mouvement rebelle présentement transformé en parti politique. Selon la direction politique du CNDP, qui s’appuie sur une correspondance attribuée au ministre congolais de la Justice, datée du 09 février 2009 et portant les références Réf. N°0226/JPM 284/D/CAB/Min/J/2009. Dans cette lettre qui serait adressée à son homologue de la Coopération Internationale et Régionale, il est dit que la procédure judiciaire engagée contre le précité serait désormais sans objet. Le CNDP, comme pour dissiper le doute dans les esprits, donne même quelques extraits significatifs. On lit notamment que Luzolo Bambi Lessa aurait informé Raymond Tshibanda de « l’engagement du gouvernement d’accorder l’amnistie aux membres des groupes armés ayant opéré au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, notamment le CNDP, pour consolider la paix et assurer la concorde nationale… En attendant l’adoption et la promulgation de cette loi d’amnistie, j’instruis Monsieur le Procureur Général de la République et Monsieur l’Auditeur Général des FARDC qui me lisent en copie de ne pas engager des poursuites contre les membres desdits groupes armés et d’arrêter celles déjà initiées… ».

Les partisans de Laurent Nkunda s’accrochent à cette incise pour estimer que leur « Chairman » est parfaitement éligible à l’amnistie et qu’il figure au nombre de rares officiers et soldats des ex-groupes armés du Nord et du Sud-Kivu actuellement poursuivis par la justice militaire. Extradition illégale ? Considérant que le gouvernement congolais vient de décréter lui-même un non-lieu qui ne dit pas son nom, le CNDP réclame déjà, à cor et à cri, la relaxation immédiate de Laurent Nkunda. En conséquence, pense cette formation politique, Kinshasa devrait sans tarder renoncer à la procédure d’extradition du général déchu, au risque qu’un tel acte ne soit qualifié d’illégal et de contraire à l’esprit et à la lettre de la décision du ministre de la Justice. S’agissant de l’arrestation de Nkunda et de sa mise en résidence surveillée à Gisenyi, depuis le 22 janvier 2009, le CNDP soutient que son « Chairman » avait voyagé pour le Rwanda à « l’invitation » des hommes au pouvoir à Kigali. Il qualifie d’ « obscurs » les mobiles ayant motivé son arrestation et la demande d’extradition introduite par le gouvernement congolais auprès de son homologue rwandais. A en croire l’analyse du CNDP, le mandat d’arrêt lancé en 2004 par l’Auditeur Général des FARDC contre le général Laurent Nkunda, au lendemain des événements de juin de la même année à Bukavu, aurait expiré trois mois après, d’abord pour n’avoir pas été exécuté, ensuite pour n’avoir jamais été renouvelé. Les autorités doivent réagir Compte tenu des faits allégués par le CNDP, faits par ailleurs placés sur la toile depuis le 12 février et donc disponibles pour tous les internautes aussi bien nationaux qu’étrangers, Le Phare a cru de son devoir d’obtenir un éclairage de la part des autorités congolaises. Mais les tentatives de vérification auprès du cabinet de la Coopération Internationale et Régionale n’ont produit aucun résultat. C’est le silence radio. Et pourtant, il est important que les responsables concernés s’expriment, qu’ils confirment ou dénoncent l’existence de la lettre dont les références se trouvent affichées sur le site web du CNDP. Ou qu’ils en relativisent la portée au cas où les fidèles de Nkunda en auraient déformé le contenu. Ainsi donc, au cas où les références de la lettre seraient le fruit d’une imagination fertile, la solution ne devrait pas être de garder un silence radio en partant du principe selon lequel on répond aux imbéciles par le silence. La communication, il est temps de le rappeler, a horreur du vide car celui-ci est toujours comblé par des rumeurs de tous genres et dont chacun connaît les conséquences souvent néfastes. La balle est donc dans le camp des ministres concernés. Faut-il laisser le CNDP poursuivre son travail de sape ou s’engager à rendre compte à l’opinion publique congolaise qui a, elle aussi, le droit de savoir ce qui se passe. Par ailleurs, il est temps que l’on sache avec précision ce qui se passe au sein du CNDP car il n’est pas normal que d’un côté, il affirme partager le point de vue de Kinshasa dans le traitement de la question de l’Est et de l’autre, il adopte des attitudes frondeuses qui mettent à mal la nouvelle unité d’action. Le moment est également venu de s’interroger sur une politique de communication qui continue de privilégier l’affrontement là où on était en droit d’attendre des propos apaisés. Affaire à suivre.


mardi 17 février 2009

Paris ne veut pas "démembrer" la RDC

La France n'a aucune volonté de "démembrement" de la République démocratique du Congo (RDC), affirme le président français Nicolas Sarkozy dans une interview parue aujourd'hui à Kinshasa, jugeant sans fondement les "procès" qui lui sont faits à ce sujet.
"Mais pourquoi me parlez-vous de démembrement? Qui a dit cela? Ai-je jamais dit une telle chose, si contraire aux positions constantes de la France?", lance M. Sarkozy dans cet entretien publié par plusieurs quotidiens congolais, comme on lui demande si Paris "participe au démembrement de la RDC".
"La souveraineté de la RDC et l'intangibilité de ses frontières sont des principes sacrés. Si un pays continuera de se battre pour garantir leur plein respect, ce sera bien la France", martèle-t-il.
"La France a toujours été, et elle restera toujours un allié fidèle de la RDC (...) Les polémiques n'ont pas lieu d'être et les procès qui nous sont faits sont sans fondement", ajoute-t-il.

dimanche 15 février 2009

Le rebelle Laurent Nkunda amnistié?

Le ministre congolais de la Justice, aurait, dans un courrier adressé au ministre de la Coopération internationale et régionale, affirmé : « L’engagement du gouvernement est d’accorder l’amnistie aux membres des groupes armés ayant opéré au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, notamment le CNDP, pour consolider la paix et assurer la concorde nationale ».

Paroles confirmées par la signature, mercredi, d’un accord de paix entre le gouvernement congolais, les milices Maï-Maï, et les partisans de Nkunda, dans le but de mettre fin aux affrontements interminables dans le Kivu. Les Nations-Unies, les Etats-Unis et l’Union Européenne ont supervisé ces négociations qui ont duré près de deux semaines. Résultat : un accord prévoyant un cessez-le-feu immédiat a été conclu, une zone tampon sera créée dans un délai de cinq jours, et une commission technique s’occupera du désarmement des groupes armés et de leur démobilisation ou intégration à l’armée nationale.

L’amnistie, promise aux milices Maï-Maï et aux rebelles du CDNP, porte sur l’insurrection et sur les faits de guerre mais pas sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. Or, le mandat d’arrêt qui avait été lancé contre Laurent Nkunda pour crimes de guerre n’a jamais été renouvelé par le gouvernement congolais. En signant cet accord de paix, le gouvernement congolais semble avoir mis un frein à la procédure judiciaire lancée contre le rebelle tutsi. En effet, « un mandat d’arrêt doit être renouvelé tous les trois mois pour rester d’application et cela n’a jamais été fait », explique vendredi un membre de la délégation gouvernementale congolaise.

Rappelons que, Laurent Nkunda, surnommé le « Chairman » par ses partisans, est retenu au Rwanda depuis le 22 janvier dernier, arrêté lors d’une offensive rwando-congolaise contre son fief dans le Nord-Kivu. La capture du chef rebelle tutsi avait été perçue comme le premier acte significatif la nouvelle alliance entre la RDCongo et le Rwanda. Depuis, le gouvernement congolais avait, à maintes reprises, demandé son extradition. Demande qui était restée sans réponse.


L'armée congolaise dit avoir tué 40 rebelles hutus dans l'Est

GOMA, République démocratique du Congo - Au moins 40 rebelles hutus rwandais ont été tués lors d'un raid aérien mené dans l'est de la République démocratique du Congo par l'armée régulière congolaise et les forces rwandaises, annonce Kinshasa.

Des soldats rwandais dans le village de Pinga, dans l'est du Congo. Au moins 40 rebelles hutus rwandais ont été tués lors d'un raid aérien mené dans l'est de la République démocratique du Congo par l'armée régulière congolaise et les forces rwandaises, annonce Kinshasa, qui a autorisé l'entrée de forces rwandaises sur son territoiren pour mener cette lutte. (Reuters/Finbarr O'Reilly)

Des soldats rwandais dans le village de Pinga, dans l'est du Congo. Au moins 40 rebelles hutus rwandais ont été tués lors d'un raid aérien mené dans l'est de la République démocratique du Congo par l'armée régulière congolaise et les forces rwandaises, annonce Kinshasa, qui a autorisé l'entrée de forces rwandaises sur son territoiren pour mener cette lutte. (Reuters/Finbarr O'Reilly)

Le gouvernement congolais a accepté le mois dernier le déploiement de plusieurs milliers de soldats rwandais dans la province du Nord-Kivu pour participer à une opération commune contre les milices hutues rwandaises présentes dans l'est du Congo depuis la fin du génocide rwandais de 1994.

"Un raid aérien a été lancé sur une position rebelle de Kashebere où plusieurs commandants étaient réunis. Le bilan de cette attaque est de plus de 40 morts et un nombre équivalent de blessés", annonce vendredi l'armée congolaise dans un communiqué.

Les forces terrestres rwando-congolaises ont également mené l'assaut contre un centre de commandement des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) établi dans le village de Majembe. L'armée parle de "lourdes pertes" dans les rangs rebelles.

La Mission de maintien de la paix de l'Onu au Congo (Monuc) est dans l'incapacité de confirmer ces communiqués militaires.

John Kanyunyu, version française Henri-Pierre André

Les forces rwando-congolaises annoncent la prise d'un fief FDLR

GOMA (RD Congo) - Les forces rwando-congolaises ont annoncé dimanche la prise d'un fief des rebelles hutu rwandais dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).


Les forces conjointes ont pris samedi "le contrôle des cités de Nyabiondo et Kashebere", dans le secteur de Masisi, à environ 50 km au nord-ouest de Goma (capitale du Nord-Kivu), "où se trouvait la grande forteresse" des Forces démocratiques de libération du
Rwanda (FDLR), indique le général congolais John Numbi dans un communiqué transmis à l'AFP à Goma.


"Le bilan est d'un mort, une arme individuelle récupérée, quatre capturés dont un officier et un combattant mineur de 15 ans", poursuit-il.


"L'ennemi est en cavale vers la Province orientale dans le parc de Maiko" (nord-est de la RDC), précise-t-il.


L'état-major conjoint avait annoncé vendredi la mort de 40 rebelles hutu rwandais dans un raid aérien à Kashebere, mené jeudi par un hélicoptère congolais.


Les armées de Kinshasa et Kigali ont lancé le 20 janvier dans l'est de la RDC une opération conjointe sans précédent visant à neutraliser les rebelles hutu rwandais, estimés à environ 6.500 hommes et réfugiés en RDC depuis le génocide au Rwanda de 1994 auquel certains ont participé.

RENOVATION DES TELECOMMUNICATIONS EN RD CONGO : CAS DE L'OCPT

Partant de notre connaissance du marché national de télécom avec des millions de consommateurs que se repartissent les quatre grands opérateurs ( Vodacom, Zain,Tigo et CCT) et partant aussi de notre maitrise des nouvelles technologies en multimédias et télécom, nous pensons qu'il est impérieux d'envisager très sérieusement une grande réforme du secteur des télécoms, reforme qui aura à s'adapter, d'une part aux spécificités de notre marché national et, d'autre part, aux besoins réels des consommateurs.

Notre approche de réforme s'inscrit dans le respect de trois principes de l'économie de marché, à savoir (1) le principe de libéralisation (2) le principe de transparence et (3) l'ouverture du capital de l'OCPT à son personnel et aux congolais. Par ce dernier principe, il s'agira de favoriser l'épargne nationale nécessaire à l'accumulation du capital.

L'ouverture du capital de l'OCPT aux privés se fera en respectant les règles habituelles d'usage en la matière et les lois de la RD Congo. L'Etat Congolais a tout intérêt à s'inscrire dans cette voie salvatrice pour se désengager du capital de l'OCPT au profit des privés afin d'assainir celui-ci en redynamisant sa gestion. L'actionnariat ainsi monté aura un grand rôle à jouer et des comptes à rendre aux actionnaires ; et du coup la rentabilité de l'OCPT sera le seul but de l'équipe dirigeante ; la gamme de produits proposés sera, enfin, accessible aux plus grand nombre et, la loi de l'offre et de la demande aidant, au moindre coût.

L'OCPT, avec cette réforme, s'alignera sur les entreprises innovantes en Télécom. La concurrence va s'établir entraînant la bataille de prix au bénéfice du consommateur, avec des offres plus larges de produits et services au moindre prix. Avec et grâce à cette reforme, les produits et service vont se multiplier sur le marché et les entreprises chercheront à acquérir les nouvelles technologies innovantes utilisées dans le monde entier aujourd'hui en Télécom.

Alors, et seulement alors, la RDC maitrisera parfaitement les technologies les plus en pointe dans les Télécommunications et les operateurs économiques investiront régulièrement dans cet outil de développement ; et notre réseau télécom bénéficiera des produits et services modernes au profit de la clientèle : Téléphone sans fil, Internet à haut débit et autre produits prospectifs qui permettront au Congolais d'évoluer, à coup sur, sereinement vers un avenir radieux.

Blanchard LUMU
Cadre de la Diaspora PPRD (Canada)
Consultant en télécommunication & Expert en Marketing
csdteck@gmail.com

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Blanchard LUMU
Cadre de la Diaspora PPRD (Canada)
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